Suc au May
Uploaded by
daniel33
on Aug 22, 2019
Region: France
Route type: Other
Distance: 8.82km, 5.48 miles.
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About trip
Agréable randonnée menant au sommet du Suc Mary qui domine le cirque de Freysselines et l'Étang de Ganezande. À son sommet, équipé d'une table d'orientation, belles vues sur les alentours.
Le point de stationnement se situe à proximité du village de Chauzeix sur une petite route partant de la route D121 à l'Est du village de Chauzeix pour desservir deux habitations et qui se poursuit par un chemin d'exploitation. Le stationnement se fait sur le bas côté de cette petite route dans l'herbe au niveau du virage en dessous de la dernière maison, des deux côtés de la petite route (cf. coordonnées GPS).
(D/A) Quitter le point de stationnement en montant vers la dernière habitation (le départ du circuit est sur le GR®46). La petite route fait place à un chemin d'exploitation sitôt passé la dernière habitation.
Tourner à gauche dans le chemin d'exploitation (non balisé) qui rejoint en une centaine de mètres environ la route D121.
Virer à droite et emprunter la route D121 avec prudence (route assez étroite à visibilité réduite).
À présent, le circuit suit le GR®440 ou GRP® de Monédières.
(1) Un peu après un large virage vers la gauche, prendre sur la gauche le chemin d'exploitation en légère montée. Ce chemin dessert le lieu-dit Branceau. Continuer tout droit sur ce chemin d'exploitation qui devient un chemin forestier en pénétrant dans la forêt.
Laisser sur la droite le chemin desservant le lieu-dit Branceau.
(2) Dans un virage en épingle à cheveux, prendre à droite le chemin à niveau qui contourne le Puy de Chauzeix. Le chemin redescend légèrement avant de tourner vers la gauche et de monter en pente régulière vers le haut du Cirque de Freysselines. Continuer tout droit sur ce chemin balisé (GR® 440).
(3) Après avoir franchi un petit vallon dont le ruisseau est capté au profit du village de Freysselines en contrebas, laisser sur la gauche un chemin sans issue. Le chemin contourne à présent le Suc au May.
La pente du chemin s'accroit et le chemin monte en épingle à cheveux vers un carrefour de routes proche du sommet. Le chemin finit par rejoindre une petite route (qui sert de support au GR®440 après le sommet du Suc au May).
Tourner à gauche sur cette petite route qui rejoint immédiatement la route D128E.
(4) Dans le carrefour de routes, tourner à gauche sur la D128E qui permet de poursuivre la montée après un court replat.
(5) Obliquer à droite dans la petite route fermée par une barrière qui va jusqu'au sommet du Suc au May.
Poursuivre jusqu'au sommet où se trouve une table d'orientation.
(6) Splendide panorama à la table d'orientation du Suc au May à 908m d'altitude sur l'ensemble de la région (belles vues sur Freysselines, l'Étang de Ganezande et les environs) et, par beau temps, les chaînes volcaniques des Monts du Cantal, du Mont Dore et des Puys d'Auvergne.
Redescendre du Suc au May en empruntant au début le même itinéraire.
Prendre ensuite un chemin sur la droite juste avant la barrière qui ferme cette petite route. À partir de ce point plus de balisage. Le chemin rejoint très rapidement une petite route.
(7) À cet endroit, tourner à droite et continuer dans un chemin forestier qui contourne la partie sommitale du Suc au May.
Le chemin mène à un petit col entre le Suc au May et le Puy de Chauzeix. Continuer sur le chemin après avoir franchi ce petit col et amorcer la descente en contrebas du sommet du Puy de Chauzeix puis sur ses flancs.
Continuer sur ce chemin jusqu'à une route forestière.
(8) Tourner à gauche dans la route forestière et l'emprunter jusqu'à rejoindre le point (2).
(2) À partir de là, revenir au point de départ par le même itinéraire qu'à l'aller (chemin balisé car c'est le GR®440 - GRP® des Monédières).
Pour rappel parcourir avec prudence les sept à huit cent mètres sur la route D121 et arriver au point de stationnement (D/A).
Informations pratiques
Cette randonnée en terrain varié et en montagne nécessite d'être correctement chaussé, chaussures montantes conseillées.
Ce parcours est en partie non balisé et croise des chemins balisés. Il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une lecture du paysage.Une grande portion du circuit suit le GR® 40 balisé en Rouge et Blanc.
Randonnée réalisée par l'auteur le 29 mai 2018
Fichier GPX : cliquez-ici
À proximité
Massif des Monédières
Le massif des Monédières est un ensemble granitique qui fait partie du Massif central et qui se situe au sud-ouest du plateau de Millevaches.
Dominant de plus de 300 mètres la partie corrézienne du plateau limousin à l'ouest, les Monédières constituent un des reliefs les plus marqués des monts du Limousin, présentant un contraste imposant par sa soudaineté, offrant une vue de plusieurs dizaines de kilomètres en direction de l'ouest. Cette rupture est renforcée et causée par les différences géologiques entre le massif (granitique) et le plateau (gneiss).
D'une superficie totale d'environ 60 km2, il se situe entre les communes de :
Treignac, Affieux, Veix et Lestards au nord ;
Pradines, Grandsaigne et Saint-Yrieix-le-Déjalat à l'est ;
Saint-Augustin, Chaumeil et Sarran au sud ;
Madranges à l'ouest.
Il est séparé du plateau limousin, à l'ouest, par les cours de la Vimbelle et de la Madrange, et du plateau de Millevaches, à l'est, par la Corrèze et la Corrèze de Pradines.
Ses sommets arrondis dominent les vallées alentour de 150 à 300 mètres :
- le puy de Monédière, point culminant à 919 mètres,
- le suc au May, 908 mètres, d'où l'on peut découvrir l'ensemble du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne (chaîne des Puys, monts Dore, Cézallier, monts du Cantal) et le reste du parc naturel régional de Millevaches en Limousin (mont Gargan, mont Bessou) et où est implantée une table d'orientation ;
- le puy de Chauzeix, 893 mètres ;
- le Peuch géant, 856 mètres ;
- le puy Charrin, 869 mètres ;
- le puy d'Orliac, 705 mètres.
Suc au May
Située à 908 mètres d'altitude, la table d'orientation du Suc au May permet de découvrir un magnifique panorama où se côtoient la Montagne Limousine et le plateau de Millevaches. Le massif des Monédières forme une suite de bombements et de faibles dépressions à fond plat. Par beau temps on peut admirer les reliefs de l'Auvergne : monts Dôme, monts Dore et monts du Cantal.
Le mot Monédières signifie « monts du jour », et laisse présager des jeux de lumières offerts. Le massif a néanmoins subi trois incendies très importants (le premier a été déclenché par Jules César pour éliminer les puissants druides autochtones, le deuxième par les proconsuls (dans le même but) et le troisième a été commandité par Louis de Pompadour, le baron de Treignac, lors des guerres de religion).
La course cycliste du Bol d'or des Monédières, lancée par l'accordéoniste Jean Ségurel, se court dans le massif.
Le massif abrite une zone classée Natura 2000, les Landes des Monédières.
Chaumeil
Chaumeil est située au chœur du massif des Monédières, près de village se trouve la Maison des Monédières qui propose des expositions et animations. La rivière la Corrèze passe sur son territoire.
La mairie abrite une exposition consacrée à la vie et l'oeuvre de l'accordéoniste Jean Ségurel qui étatit natif de ce village.
Son toponyme évoque les anciennes toitures de chaume. En réalité, Chaumeil est un mot issu de l'ancien occitan "calm", dans sa forme limousine "chalm"qui signifie lande, hauteur dénudée, plateau désert. Le bourg de Chaumeil domine la vallée de la Douyge.
L'église Saint-Jacques le Majeur et Saint-Laurent
Un superbe porche, dont l'arc en plein cintre, soutenu par deux anges à phylactère, coiffe un magnifique portail gothique. Plusieurs statues, dont deux Vierges en pierre polychrome, classées et datant de la fin du Moyen-Age sont exposées dans l'édifice, ainsi qu'un retable du XVIIe siècle en noyé sculpté peint et argenté.
Chaumeil, patrie de l'accordéon
Chaumeil a la particularité d'être le berceau de nombreux accordéonistes, parmi eux figure notamment Jean Segurel. Vous avez la possibilité de visiter son musée situé au rez-de-chaussée de la Maison de Pays des Monédières.(entrée gratuite)
Jean Ségurel (né le 13 octobre 1908 à Chaumeil, en Corrèze, mort au même endroit le 29 décembre 1978), était l'un des plus célèbres et populaires accordéonistes, compositeur et chef d'orchestre. Il a été promu en 1968 chevalier de la Légion d'honneur par le général de Gaulle. Dix fois millionnaire du disque, auteur de plus de six cents chansons, dont la plus célèbre créée en 1936 Bruyères Corréziennes, inspirée à Ségurel par son parolier Jean Leymarie, par la bruyère particulièrement belle et fleurie sur les flancs des Monédières. Cette chanson a fait le tour du monde et il en enregistra six versions différentes sur disque tout au long de sa carrière. Celle datant de 1945 et enregistrée sur disque "Odéon" fut tirée à plus de 600 000 exemplaires, un record pour l'époque.
Fils de paysans corréziens qui, pour arrondir leurs quelques revenus avaient ouvert à Chaumeil un café-auberge, très jeune, Jean-Baptiste Ségurel, que l'on surnommait familièrement " Baptistou " montra des dispositions pour la musique, ayant lui même confectionné un violon. Mais il connut sa plus grande joie lorsque son père lui donna vingt francs pour s'en acheter un vrai à Tulle. Il put alors accompagner ce dernier pour faire danser les gens du pays dans les bals et foires de la région. Le jeune " Baptistou " découvrit alors un instrument de musique qui était à lui seul un véritable orchestre " l'accordéon ". A son retour du service militaire en 1929, ayant décidé de devenir accordéoniste, Jean Ségurel fut remarqué par les trois frères " Maugein ".
Il entama sa carrière de musicien en allant jouer dans des bals corréziens les jours de foire, puis dans les mariages, mais le plus souvent tout seul, la grosse caisse au pied. Dans les années 30, avec deux amis instituteurs, Jean Leymarie et Roger Faure, il monta une petite formation qui allait connaître très vite le succès : Les Troubadours Corréziens. Comme les Auvergnats, beaucoup de corréziens s'étaient expatriés à Paris dès les années vingt. Parmi eux, le couple Gervais et Antonine Goursolas, originaires de Saint-Augustin et fondateurs du groupe folklorique Les chanteurs et Danseurs Limousins de Paris. Il présentèrent Jean Ségurel à Martin Cayla, alors pionnier du folklore du Massif Central dans la région parisienne et qui avait fondé sa propre maison de disque "Le Soleil".
Il est connu également pour avoir créé en 1952 la célèbre course cycliste du "Bol d'or des Monédières".